[Les chroniques d'Arken] Chapitre 1 : Réveil

- Reviens ! Reviens j'te dis ! Sale cabot ! Reviens !

Daren avait déjà traversé le champ de quinoa en courant après son chien qui aboyait en galopant comme un fou. Daren ce demandait bien pourquoi, il travaillait tranquillement à cultiver la terre quand ce damné animal c'était élancé droit devant, sans raison apparente. Le jeune homme ne faisait pas attention, il percuta violemment quelqu'un et se retrouva les fesses dans la terre. Une ombre le recouvrit, l'homme était grand et costaud, il portait une armure de cuire et ses bras nues étaient décorés de bracelets de bronze, son pagne rouge et frappé de l'aigle foudroyé venait compléter son uniforme. Le soldat inversa sa prise sur sa lance et la planta fermement dans le sol. De sa sandale il donna un petit coup dans la jambe de jeune homme. Ce dernier se demandait si le soldat était de bonne humeur, ainsi il ne finirait pas roué de coup, ce qui serait une bien mauvaise journée. Surtout qu'il n'était pas de taille, sa tunique de lin tombait misérablement sur ses bras burinés par le soleil et son pagne tâché de boue ne devait pas donner un belle image de lui et ne constituait pas une trop grande menace. C'est sans doute pour cette raison que l'homme lui tendit une main amicale plutôt qu'un poing fermé.

- Alors on a perdu quelque chose ?
- Pardon messire je ne vous avez pas vu, je voulais rattraper mon chien.
- Je vois ça, inutile de t'acharner, tu ne le rattraperas plus. S'il est bien dressé, il reviendra. La paix sur tes armes, conclut le soldat en s'en allant.
- La paix sur vos armes.

Daren épousseta ses habits en ignorant les gens qui le regardait avec curiosité et retourna à son champs. Il remonta le chemin en profitant du paysage. Il vivait dans un paisible village construit dans une clairière, la terre y était fertile, c'est tout ce qu'il l'intéressait. Pour le reste, le village était constitué d'une quarantaine de famille et d'une caserne qui ne devait pas abriter plus de trente soldats. Au fond, à l'endroit où la palissade était la plus solide, la maison de la famille du chef, Ruidat. C'est à l'extérieur que vivait les fermiers, une douzaine en tout, ils s'occupaient de fournir le village en nourriture, chaque champs était délimité par un petit muret en pierre.

Bien qu’à l’horizon le soleil déclinait, il continuait de taper fort, comme à l’accoutumée. De la sueur ruisselait le long de son visage, piquant ses yeux, dessinant des coulées acides sur sa peau tannée par la poussière. La température flirtait avec les quarante-cinq degrés, à l’ombre. Mais il n’y avait pas encore d’ombre. Daren cracha un filet de salive acide et s’essuya le front avec un geste mille fois répété. Il souleva son immense faux pour la dernière fois de la journée et l’abaissa, coupant aisément des gerbes de blé. Il sourit en se rappelant ses débuts, la période maintenant lointaine où il levait l’outil à bout de bras. C’était devenu d’une facilité surprenante maintenant, surtout depuis que ses muscles s’étaient développés.

Il soupira, enfin il avait finit ! Le paysan leva la tête à temps pour voir la jeune femme passer en lui souriant. Kaya… Combien de fois s’étaient-ils retrouvés seuls tout les deux, échangeant des mots doux et des baisers ? Combien de fois s’étaient-ils collés l’un à l’autre, jouissant du contact de l’autre ? Combien de fois Daren avait-il trompé sa femme, qu’il aimait pourtant plus que de raison, avec Kaya ? En voyant la silhouette fine et gracieuse de la femme, ses longs cheveux bruns tombant jusqu’en bas de l’épaule et son sourire charmeur, il sentit son cœur fondre.
Elle s’arrêta et détailla un instant son torse nu et luisant de transpiration d’un œil avide. Puis, comme si de rien était, elle reprit sa route. Il la laissa prendre un peu d’avance et, la faux contre l’épaule, la suivit.

Elle le guida jusqu’au village, dans les rues sinueuses et étroites qui menaient près du marché. L’homme tourna au coin d’un angle et s'aperçu que son amante avait disparue. Il resta planté là quelques secondes, debout au milieu du chemin. Des mains l’attrapèrent et le tirèrent dans l’ombre d’un cul-de-sac. Il voulut hoqueter de surprise mais des lèvres se plaquèrent contre les siennes et l’embrassèrent langoureusement. Daren ne s’arracha à l’étreinte de la jeune femme que pour reprendre son souffle. Ils se sourirent mutuellement, savourant le gout des lèvres de l’autre. Les deux amants échangèrent un autre baiser avant que Kaya ne s’allonge sur des sacs regroupés contre l’impasse.
- Viens. Susurra-t-elle, le souffle court.
Daren s’allongea sur elle, sans une seule pensée pour sa femme…


Il approcha son visage et ses lèvres se posèrent sur les siennes en une suave caresse. Kaya ferma les yeux et leurs langue se mêlèrent, lentement. Peu à peu, ses mains descendirent lentement sur les hanches de la jeune femme. Il remonta ses mains sur ses côtes, couvrit son cou de baisers, mordillai sa peau. Elle embrassait son torse de mille brûlures. Leur désir emportait tout. Un torrent les emportait. Un torrent coulait en eux, et plus rien n’existait que la peau de l’autre, l’odeur de la peau de l’autre et le contact fragile de leurs paumes.

Au cœur de la nuit, des mots se détachaient, miraculeux dans les ténèbres, des ondes de plaisir arquaient leurs corps ruisselants et Daren gémissait le visage enfoui au creux de l’épaule de la jeune femme, il l’étreignait à lui en briser les os, et cela recommençait, comme une vague déferle, cela recommençait sans trêve.

Combien de temps ce rêve avait-il duré ? Combien d’heures avaient filées sans qu’il ne s’en rende compte ? Il n’en savait rien, s’en fichait éperdument. Pour lui, l’univers se figeait quand il la serrait dans ses bras, quand il se perdait dans ses yeux bleus en amandes. Alors qu’il ne faisait qu’un, le monde n’était plus, il n’y avait que leurs respirations mêlées et les battements à l’unisson de leurs deux cœurs. Ils restèrent là, allongés l’un à côté de l’autre durant des heures. A contrecœur, il mit fin à leur étreinte et se releva. Sa femme allait s’inquiéter et il voyait déjà venir son sermon sur la nécessité de rentrer à des heures décentes. Le paysan soupira et murmura un « je t’aime » qui se perdit dans la nuit. Avec un dernier sourire pour son amante, il disparut dans les ténèbres.

Daren remontait les rues du village le cœur empli de bonheur. Même la vision de sa tendre épouse lui hurlant dessus n’arrivait pas à chasser son sourire niais. Autour de lui, le monde bourdonnait du chant des créatures nocturnes. Il se mordit les lèvres, elles avaient encore le goût de celles de Kaya…

Perdus dans ses pensées, le villageois mis un temps à se rendre compte que tout était silencieux, que les bêtes s’étaient tus. Un courant glacial le parcourut de la tête aux pieds alors qu’un vent froid se levait. Le bruit du vent dans les arbres s’était mué en une sombre plainte. Portées par le vent, des voix murmuraient des promesses de mort et de désolation, proféraient des milliers d’horreurs sans nom. L’air se fit plus froid et l’obscurité plus envahissante. Le paysan tomba à genoux et vomit. Son âme hurlait, hurlait pour faire cesser cette folie, elle suppliait les dieux de mettre un terme à tout ceci.

Des cendres virevoltèrent dans les airs et une odeur de charniers lui souleva le cœur une nouvelle fois. Il vit avec horreurs que des brasiers dansaient devant ses yeux et oblitéraient le ciel. Tout n’était que flammes et cris de terreur. Le désespoir l’envahit et il ferma les yeux pour espérer faire disparaitre ce cauchemar. Il se plaqua les mains contre les oreilles pour ne plus entendre. Mais la vision des brasiers s’insinuait entre ses yeux clos, le forçait à les ouvrir pour contempler avec une fascination morbide l’apocalypse.
Daren hurla à s’en faire éclater les poumons. Mais son cri ne sortit que sous la forme d’une bulle de sang éclatant dans sa bouche. Les flammes s’enroulèrent autour de lui. Il mourut ainsi, consumé sans une plainte.

Il n’y avait qu’une sensation glacée, un froid mordant. C’était tout. Son corps se désengourdit petit à petit et le paysan ouvrit un œil, puis l’autre. Il était allongé par terre, la tête contre les pavés qui composaient la route. Daren se releva lentement en vacillant sur ses jambes, ignorant le vertige qui naissait en lui. Il vomi copieusement par terre, les yeux embués de larmes. Avait-il rêvé ? Il n’aurait su le dire, mais sa tête bourdonnait encore des cris d’agonie. Il constata aussi qu’il s’était uriné dessus et trouvait cela franchement gênant.

Pourtant, au-delà de tous autres sentiments, la terreur reprenait le dessus. Il se mit à trembler de façon incontrôlée et tenta tant bien que mal d’avancer. Il tituba sur quelques mètres et manqua de s’effondrer à plusieurs reprises mais il se refusait à faire une pause, mû par un inquiétant pressentiment. La nuit était plus sombre, plus oppressante, quelque chose semblait tapi dans l’ombre, prédateur invincible et sanguinaire à l’affut d’une proie. L’envie de meurtre de cette bête était presque palpable, comme un sentiment diffus lui liquéfiant les entrailles.

Daren se forçait à avancer, quand, au détour d’une impasse sombre, un reflet attira son regard. Quelque chose capturait le peu de lumière que la lune envoyait. Le paysan s’approcha précautionneusement. Une odeur fétide agressa ses narines, comme si un cadavre putréfié gisait devant lui. Mais apparemment il n’y avait rien d’autre qu’un tour de son imagination. Non, là ! Quelque chose avait bougé ! Son cœur se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine lorsqu’il le découvrit. Un homme gisait au sol, adossé au mur et engoncé dans une armure noire ouvragée avec un sens du détail effrayant. L’inconnu respirait par saccades, les yeux clos sous un heaume d’ébène.
En le découvrant, le paysan eut un mouvement de recul. Malgré la peur que l’homme lui inspirait, il s’avança en balbutiant :

- Mon seigneur ?

L’inconnu ne bougea pas d’un pouce. << Peut-être est-il mort ? >> se demanda Daren. Le paysan tourna les talons et s’apprêtait à partir quand une voix profonde le retint :

- Je ne peux pas être vaincu… Articula faiblement le guerrier.

Et dans un fracas de plaques d’armures, il se releva lourdement. Il était grand, trop grand ! Une épée trônait dans sa main. D’un noir aussi profond que la nuit, la lame était grande comme un homme et des runes dorées pulsaient comme un cœur sur toute sa longueur.

- Vous avez besoin d’aide ! Je vous emmène chez le guérisseur ! Cria Daren, affolé.
Il ne sait pas ce qui se passa ensuite mais sa bascula en avant et il put voir son corps s’affaisser lentement sur lui-même, comme un pantin dont on aurait coupé les fils. Alors qu’il réalisait qu’il mourrait, sa dernière pensée alla vers sa femme…

moi je la veut la suite !! stp

Ouai sa a laire interressant la suite^^

Il semblerait que vous n'ayez pas connaissance de ma flemme légendaire, de mon talent pour toujours repousser les taches dont je dois m'acquitter, et des autres défauts que je regroupe et qui font que je suis une vraie loque qui ne fait jamais rien :face:

Autrement dit, faut que je me motive pour écrire. Et surtout que j'arrive a quitter le pc

jolie histoire du pourrai détaillé sur les sa x) sinon tu a cas écrire sur World et a chaque chapitre tu gagne 5 boissons dans le bar de ton choix !! (si sa te motive pas)

Un bout de plus est apparu dans le premier post :face:

Boarf, ça reste très subjectif, je ne dis clairement pas ce qu'ils font :face:

ya une suite ^^ ? j'en veut une !

la fin est pas mal mais j'aurai plutot immaginer que le mec rentre chez lui et decouvre sa femme pendu a la porte d'entrée et qu'en fait Kaya est une putain de sucube demoniaque qui a buté la femme de Daren et qui maintenant veut anéhantir le monde.....enfin un scénario dans ce genre ^^

Non, mais je vous laisse spéculer sur les fins possibles, j'écris la suite, mais avec les vacances je vais sortir^^ Je l'aurai bien fait ce soir mais le Wood m'a crevé ><

Mon Réminounet :face: je veut savoir la suite ^^ surtout que je pars aujourd'hui a Metz chez mes grands parents, entre 4 et 6 heures de route en comptant les arrets, jvai me faire chier me faut un truc a lire :face:

J'ai refait un petit peu le début, mais faudrait que je me remette à l'écriture, j'ai un peu laissé tomber entre l'été, l'inscription au lycée, les insomnies et les déprimes, j'ai un peu lâché l'écriture

Je vais m'y remettre

: l'insomnie et la deprime ? mon reminounet qu'est ce qui t'arrive ? faut pas deprimer c'est les vacances, on pourra se faire un mcdo :

On te manque c'est ça ? :

Ne prend pas tes désirs pour la réalité mon daminounet

^^ n'empeche que si tu vien pas nous voir a la sortie l'an prochain, je te debusque de ta grotte et je t'enferme avec ton prof de math préféré ^^

Il ne me retrouvera jamais MOUHA HA HA HA HA HA

Mdr je chercherai une source de flemmardise a haut voltage, chuis quasi sur que jte trouverai comme ça

Le capteur te renverrait directement vers ta maison

Ou vers toi ^^

J'ai un brouilleur

Bref, blagues à part: la suite dans la journée, quand j'aurai la motive de chercher une clé usb et de poster mon travail. Comme je pars demain je me suis dit qu'il fallait un ptit truc a vous mettre sous la dent jusqu'au retour de votre écrivain amateur favori qui rosque du poney antipathique qui mange du steak de bisounours rose atrophié (Oula )

Owi mdr le poney j'aime bient : et vivement la suite de l'histoire de notre grand ecrivain, t'es pas un amateur reminounet, enfin pas pour tout

Le Poney roxor c'est connu dam !

bon sinon j'aime bien la suite mais j'ai pas compris qui est-ce qui meurt a la fin ?